Page bonus : Politique autochtone
Bienvenue sur une page bonus!
Tu devrais avoir atterri ici après avoir lu une question en lien avec les communautés autochtones dans une de nos deux activités sur la démocratie et la politique.
Toutes les réponses sont regroupées ici.
Rien ne t’empêche de tout lire, mais on te conseille de ne lire que la question qui t’a amené ici. Les autres feront plus de sens plus tard lorsque tu les verras dans le contexte de l’activité.
Dans l’activité Démocratie 101, nous avons vu qu’il existe plusieurs de systèmes politiques et même de démocratie.
Quel est le système politique dans les communautés autochtones?
Avant l’arrivée des Européens, chaque nation autochtone avait sa propre façon de gouverner. Certains chef.fe.s étaient choisis en fonction de leurs qualités de chasseur, comme chez les Inuit, ou de leur respect dans la communauté. Certaines nations n’avaient pas de chef.fe.s. Certaines communautés prenaient leurs décisions en groupe, en tenant compte des intérêts de tous. C’est un peu comme une démocratie directe ou participative. D’ailleurs, certains pays, comme les États-Unis, se sont inspirés de nations autochtones pour leur démocratie.
Depuis la loi sur les Indiens, les communautés autochtones ont maintenant des élections pour choisir un chef de bande et des conseillers pour gérer les réserves et travailler avec le gouvernement fédéral. Ils doivent suivre des règles établies par le gouvernement pour élire leurs dirigeants, administrer leur communauté et offrir des services à leurs membres.
Dans l’activité Démocratie 101, nous avons vu qu’il existe plusieurs de systèmes politiques et même de démocratie.
Quels rôles y a-t-il dans les nations Autochtones?
Traditionnellement, le chef.fe est reconnu pour guider, protéger et répondre aux besoins de sa communauté; il n’avait pas d’autorité. Il peut y avoir plusieurs leaders avec chacun leurs forces, selon le cas et le besoin. Ils sont choisis selon le modèle démocratique de la communauté avant la colonisation. Par exemple, certains chefs héréditaires conservent des droits sacrés sur les terres ancestrales et sont gardiens des traditions.
Depuis la Loi sur les Indiens, un chef de bande est élu démocratiquement pour faire partie d’un conseil de bande. Certaines communautés détiennent les deux (leader et chef) qui parfois collaborent et parfois ne s’entendent pas.
Il existe d’autres rôles importants dans une communauté, comme les aînés, les femmes, les jeunes, les gardiens du savoir, etc.
Dans l’activité La démocratie au quotidien : qui fait quoi?, nous avons vu à quoi servent les différents paliers (fédéral, provincial et municipal)
Comment s'organisent les gouvernements autochtones?
Quelques communautés autochtones ont une certaine autonomie gouvernementale. Leurs membres peuvent prendre des décisions pour leur communauté, indépendamment des gouvernements. Cela leur permet de gérer la manière dont les programmes et les services sont offerts dans leur communauté.
Cependant, la plupart des communautés autochtones sont encore sous tutelle du gouvernement fédéral, ce qui limite leur autonomie. C’est un peu comme toi avec tes parents avant d’avoir 18 ans.
Plusieurs personnes qui soutiennent le droit des communautés autochtones pensent que les gouvernements autochtones devraient être considérés comme un quatrième palier de gouvernement. De cette façon, iels pourraient gouverner selon leurs propres traditions, coutumes et lois.
Les accords d’autonomie et traités modernes (qui donnent de plus en plus de liberté à ces communautés) sont une étape dans cette direction.
Dans l’activité La démocratie au quotidien : qui fait quoi?, nous avons vu la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire).
Comment est partagé le pouvoir dans les regroupements autochtones?
Chaque gouvernement autochtone issu d’un traité moderne décide de sa propre manière de gouverner. Il n’existe pas de modèle unique pour l’autogestion.
Certaines communautés autochtones se regroupent en conseil tribal, comme le Conseil tribal Mamuitun ou le Regroupement Petapan, pour mieux se faire entendre et partager certaines responsabilités.